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Playlist detox : Pour en finir avec la malbouffe audio et musicale

Playlist detox : Pour en finir avec la malbouffe audio et musicale !

Je vous offre un échantillons de ma playlist audiophile en partage !
Nota : Cette page est mise à jour en permanence, en fonction de mes nouvelles découvertes, n’hésitez pas à revenir !

Pour remercier tous les audiophiles qui me suivent sur mon blog, mes réseaux sociaux et bien entendu sur les salons,
je vous ouvre (un peu) ma boite à secrets …
A savoir quelques références d’enregistrements que j’ai partagé lors du dernier salon, et qui depuis me valent depuis, quelques messages et questionnements.

Alors maintenant, c’est fait, « t’as la ref ! »

Le principe bien compris de ma démarche de mes « Detox Music Sessions » développée ici, est une proposition d’écosystème destiné à apprendre, à l’instar de la malbouffe auditive, à consommer mieux la musique, quel qu’en soit le style, du jazz au grand symphonique en passant par le pop/rock.

Donc voilà ci-dessous quelques références, je vous en distillerai un peu plus tout au long de l’année pour ne pas vous ruiner et vous garder évéillés.

Revenez de temps à autre sur cette page, je la mettrai à jour de temps en temps sur une richesse accumulée depuis l’âge de 15 ans (Quelque 8200 vinyles, 3700 CD et SACD)

Lors des écoutes on constatera souvent, à oeuvre et enregistrement identiques, une supériorité décroissante de ces supports :

  • Reel to Reel (bande magnétique issue du master original)
  • Vinyle (les bons bien sûr et à condition de bien les choisir)
  • SACD (idem, les bons) , Hi-Res QOBUZ et fichiers DSD
  • CD et plateformes de streaming de qualité 
  • Plateformes de streaming / téléchargement avec un nombre important de degrés de traitement destructrif jusqu’au MP3`

Si l’on écarte la bande magnétique, premières copies de masters originaux en raison de leur prix (400 à 600 € ou plus), indéniablement sur un même enregistrement les bons vinyles arrivent en tête dès la première écoute (Respect des timbres, transparence, naturel de la scène sonore, fidélité à toutes les fréquences surtout dans le grave et l’aigu, séparation des instruments. 
En un mot, la compression A/D, si faible soit-elle, supprime par échantillonnage une partie du signal musical et l’émotion qu’il transporte.

Parfois juste sur des harmoniques (surtout les harmoniques supérieures), que longtemps les ingénieurs ont pensé sans influence car au-delà des fréquences audibles…

Dans le bas du spectre, un 32 pieds de l’orgue UT à 16,351 Hz) censé inaudible est manifestement bien présent à l’écoute, mais ne passera pas ou peu sur des enregistrements compressés encore moins sur la plupart des plateformes (Voir ci-après, 3e Symphonie de Saint Saëns)

Alors une autre question se pose : La meilleure des interprétations ou le meilleur enregistrement sur le meilleur support ?

Les deux bien entendu !

Le problème des disques dits « de démonstration » que l’on trouve diffusés en boucle dans les salons ou les auditoriums n’ont souvent et fort étonnamment rien de haute fidélité.
Ils sont souvent botoxés par les ingé-son pour faire effet au détriment de tout réalisme sur le timbre réel des instruments, la scène sonore et la dynamique.

Il est bien entendu des exceptions que je ne manquerai pas de relever dans mes listes, pour les différencier des enregistrements que l’on trouve dans le commerce.
S’agissant de la qualité de l’interprétation, certains enregistrements de la CALLAS par exemple n’ont jamais été surpassés.

 

Mais on trouve, nonobstant des prises de son anciennes des remasterings tout à fait excellents.

Notamment dans la série « The Lost recordings » je viens d’acquérir le coffret vinyles « LUCIA DI LAMERMOOR » dirigé par KARAJAN à Berlin en 1955 (Merci Vinyle à 9 !)

 

 

 


 

Consultez ma primo sélection, cliquez sur le lien ci-dessous :

PLAYLIST JM SALON 2023

Régalez-vous !!!


Divagations en clé de fa …

Mes comparatifs avec 6 versions de la 3e Symphonie de Saint Saëns, (bien en Ut mineur celle ci) en vinyle, SACD, CD et streaming QOBUZ (ce dernier pour moi la seule plateforme de qualité en streaming).
Je déteste les sons botoxés, les graves amplifiés et autres « loudness » que l’on retrouve dans certaines enceintes connectées qui ont repris les algorithmes déformants du docteur BOSE.
Les génies du marketing ont trouvé que le grave faisait vendre.
Donc ils en rajoutent dans leurs produits….. Comme le gras dans la soupe, qui devient indigeste.

Mais tout cela ne veut pas dire que je n’aime pas les sons les plus graves, bien au contraire, mais quand ils sont naturels.
Le son de la corde que l’on pince ou que l’on caresse avec l’archet me fascine.
Raison sans doute pour mon addiction aux symphonies de Mahler où le pupitre des contrebasses donne une dimension tragique à l’œuvre par des grands coups d’archet ?
Et l’extase quand il s’introduit dans la partition une Octobasse (Une octave et une tierce plus bas que la contrebasse, produisant un Ut-2 utilité par Berlioz)

Peut-être, et c’est moins lyrique, tout simplement car à mon âge, si on a perdu un peu de bande passante dans le haut du spectre, le bas va toujours très bien….

Donc mon sujet ici est sur une de mes 2 œuvres préférées, la 3e symphonie de Saint Saëns et le concerto pour Orgue de Francis Poulenc.

Je les utilise systématiquement d’abord parce que ce sont des œuvres magnifiques et pas assez diffusées et aussi pour que l’auditoire comprenne que grâce à des supports de qualité on peut entendre le 32 pieds de l’orgue (16,35 Hz pour le Do naturel)

Vinyle, CD ou SACD j’ai exploré un peu tout et j’avais un favori qui était un CD du commerce du catalogue BR KLASSIK avec l’orchestre symphonique de la radio Bavaroise sous la baguette du merveilleux MARISS JANSONS

CD que vous trouverez à la FNAC ou en ligne pour moins de 20 €

 

Ceci me permit de ranger celui qui était ma référence sur le plan musical (mais pas forcément technique), celle d’Herbert von KARAJAN à la tête du Berliner Philharmoniker avec le Français Pierre COCHEREAU à l’orgue)

Bien entendu la version SACD de l’Oslo Philhamonic sous la direction de Mariss JANSENS reste une référence aussi, mais l’orgue n’a pas de 32″ donc dommage …

Mais une rencontre avec Jean-Philippe BURGOS à la FNAC Forum m’a fait acquérir une autre version, qui m’avait échappée et qui est musicalement un chef d’oeuvre.
L’ancienneté de l’enregistrement ma faisait douter, mais dès la première écoute, plus de doute, c’est un cran au dessus et le grand chef qu’est Charles MUNCH en porte certainement la qualité de cette interprétation.
Le BOSTON SYMPHONIC qu’il dirige fut à l’époque un des meilleurs au monde. Bonne surprise aussi pour l ’enregistrement qui déjà à l’époque (1959) était très remarqué, portant la mention « LIVING STEREO » et « STEREO SPECTACULAR ».
Il faut dire que c’était les débuts de la stéréo, sous la houlette de James B Lansing et Franck McIntosh aux USA et Georges CABASSE ou Joseph LEON en France et que les éditeurs de vinyles se mettaient au niveau des appareils mis sur le marché.
Belle découverte donc que cette version MÜNCH de 59 …
La scène sonore s’ouvre, les timbres sont justes, l’orgue ne submerge pas l’orchestre, tout est à sa place.
Me voilà avec une nouvelle ref …

Et vous la trouverez toujours sur le web d’occasion à des prix raisonnables.

Mais voilà qu’arrive une pépite incroyable, celle d’Olivier LATRY avec l’orchestre philharmonique de Philadelphie sous la baguette de Christophe ESCHENBACH.


Un SACD d’un équilibre absolument parfait. On monte encore d’un cran et là le spectacle est puissant et haptonomique.
La scène sonore est large, l’orgue est majestueux et l’orchestre d’une vigueur exceptionnelle.
Tout cela sans que l’on se sente oppressé même à niveau élevé.
Les cordes sont d’une douçeur exquise dès les premières mesures et la montée du reste de l’orchestre les enveloppe pour une harmonie parfaite.

2e mouvement, et dès les premières mesures le 32 pieds se fait entendre et se fond dans l’orchestration.
Bien présent, mais pas submergeant.
Le final est absolument grandiose, je pense que c’est là un grand moment d’émotion musicale malgré la puissance de tout l’orchestre et de l’orgue.

On est emporté par une vague énorme et enveloppante et le miracle, c’est que chaque instrument est toujours à sa place, parfaitement identifié, sans être envahissant.
Donc aujourd’hui voilà mon enregistrement de référence, ce qui bien entendu n’enlève rien aux autres que je continue à aimer comme au premier jour. C’est autre chose, quelque chose d’une puissance inouïe.

On apprend sur le livret que l’orgue utilisé fut réalisé par Organ Builders à Salt Lake City, qu’il comporte 110 et 6930 tuyaux !
Le 32 pieds fait 10 mètres de long et 60 cm de diamètre :
Maintenant vous savez aussi comment on fait un Do à 16 Hz

Mais à présent se pose une question fondamentale : Sur quels orgues ont été enregistrés ces différentes versions ? Si la question est d’importance, c’est que peu d’églises ou de salles de concerts possèdent un orgue qui descend à 32 pieds et que donc le plus souvent la note la plus basse est à 16, voire 8 pieds. Donc voilà des devoirs de vacances : Quels enregistrements ont été réalisés avec des vrais 32 pieds ?

Voici e-un exemple : Excellent enregistrement / mastering pour ce SACD avec le remarquable KANSAS CITY SYMPHONIC avec Michaël STERN.
C’est un très bon choix aussi. Mais cet orgue n’a pas de 32 pieds.


Revenons à ma playlist !

En préambule, je précise que de nombreux enregistrements sont toujours disponibles à la FANC, ou chez VINYLE 9 pour les imports. Sur des sites d’occasion fiables comme DISCOGS aussi.
Et enfin ,ce que vous ne trouverez plus, vous le trouverez certainement sur la plateforme QOBUZ dans les Hi-Res

Mon petit préféré pour commencer (et pour aller crescendo)  :

1 – « Summertime » par Renée OLSTEAD, CD (et oui on commence par un CD du commerce en 16/44.1 !)

Dans notre temps où la top list des programmation  jazz vocal est occupé par tant de talents, à commencer la somptueuse Diana KRALL dont d’ailleurs les enregistrements sont remarquables (Influence d’Elvis COSTELLO ?), il fallait que je vous déniche quelque chose de vraiment spécial.

Voici donc l’enregistrement avec lequel je commence toujours les sessions d’écoute.

D’abord parce que c’est un simple CD du commerce et que la qualité de la prise de son, l’équilibre entre la voix et l’orchestre et le charme certain de l’interprétation font mouche à chaque fois.
Preuve donc qu’avec un bon CD (bonne oeuvre + bonne interprétation + bonne prise de son) on peut faire marcher un bon système, nonobstant l’imperfection relative du support.

Le « Summertime » dans l’interprétation très personnelle de Renée OLSTEAD du standard de George Gershwin et son interprétation, vous prend aux tripes dès les premières mesures « à capella ».

Sa voix déchire le silence des premières mesures avec suavité et précision.

Intervient ensuite le piano seul, avec un toucher velouté et franc, puis la contrebasse, le Hammond puis les drums.

Enfin le big band qui suit avec un remarquable pupitre de cuivres puis de sax sont d’une dynamique étourdissante et malgré cela d’un équilibre parfait, sans jamais submerger la voix de Renée. Les pupitres de cuivres alternent avec les anches dans un ballet bien équilibré à la Basie; un pur régal.

Vous n’en resterez pas là, car tout le CD se déguste comme une gourmandise.

Le « Breaking up is hard to do » en duo avec Peter CINCOTTI, est une magnifique ballade romantique et le toucher de Gerald Clayton au piano est une 3e voix.

Dans « On a slowboat to China », une intro de choeurs à capella, reprenant par la suite à la façon des Manhattan Transfer.

Le « Someone to watch over me » est repris avec beaucoup de personnalité, car tellement de grandes stars l’ont interprété avant elle. Les cordes et la harpe créent une ambiance haptonomique pour accueillir cette fois-ci une interprétation juvénile dont elle joue pour créer une ambiance intimiste. L’intervention « à la Miles » de Chris BOTTI à la trompette, montre à quel point elle avait déjà son fan club, tout comme Peter CINCOTTI.

C’est là le premier CD, elle n’avait pas 20 ans et sa voix est déconcertante, car si sa douceur dévoile parfois son jeune âge, elle passe à un tout autre registre avec des accents plus affirmés dans le grave à la Fitzgerald avec une tessiture incroyablement étendue pour son âge.

Elle fut désignée « Young singing sensation »

La prise de son et la justesse de positionnement de la voix et le mastering (SONY) sont irréprochables.

On voudrait voir un tel respect d’équilibre voix / orchestre plus souvent.

Et voilà d’emblai qui donne le ton. Je ne suis pas le pourfendeur aveugle des CD par principe, on en trouve des bons, il suffit de chercher. Et il faut disque que la compression d’un CD 16/44 est moins ravageuse ici que sur du grand symphonique.

Pour le coup, ce CD (Reprise records de2004) se trouve encore chez les disquaires et sur des sites marchands à moins de 10 €. Votre meilleur investissement, il ne vous quittera plus.


2 – « Autumn Leaves » par le MANHATTAN JAZZ QUINTET (LP et CD)

Pépite absolue en vinyle, mais existe aussi en CD import Japon.

Après une exposition du thème, Lew SOLOFF (tp) se lance dans des improvisations avec des riffs les plus percutants que je connaisse. Des attaques comme rarement entendus avec une étendue tessiture incroyable sur cet instrument. Tant pis pour les voisins, ça s’écoute à 86/90db,  c’est le niveau que vous auriez en concert aux premiers rang.

Ce qui caractérise cet enregistrement de sont d’une part une dynamique exceptionnelle, une présence incroyable (fermez les yeux ils sont là !) et un excellent équilibre général. La rythmique est présente, pas submergeante et le toucher du piano ferme à l’attaque et d’une élégante douceur ensuite.

Du très très bon jazz et une prise de son au top (l’ingéson a dû en baver car avec de tels écarts dynamiques c’est une performance). Ce test dynamique mettra peut-être à épreuve votre amplificateur. En effet, au cours de l’improvisation de la trompette, l’écart entre certains silences et les attaques sur-aigües émises avec puissance et près du micro par Lew SOLOFF nécessitent, pour être précis, un besoin instantané de beaucoup de puissance. Donc de beaucoup de courant. Traduisez un ampli avec une bonne réserve de puissance par rapport au niveau d’écoute moyen et surtout doté d’une grosse alimentation pout pouvoir disposer en quelques millisecondes du courant nécessaire.

Si non ? l’attaque pure, limpide et puissante sera amoindrie, au pire sera détériorée par une distorsion révélant que là, à cet instant précis votre ampli est techniquement à genoux (et non pas par la beauté de l’interprétation.)

Vous trouverez ce magifique LP et ce CD (import Japonais) chez Vinyle 9 à Paris ou sur son site web https://www.audiosoundmusic.com

Je le sais car j’en consomme au fil du temps dans mes écoutes et démonstrations.


3 – « Shades of Chet » avec Paolo FRESU et Enrico RAVA (Double LP en 45 RPM)

Les standards les plus connus de Chet Baker sont ici repris par un excellent duo de trompettistes (et buglistes) tour à tour à l’unisson dans l’exposition des thèmes ou dans un dialogue d’une technicité intéressantes.

Les autres standards du Chet sont également interprétés d’une manière très personnelle. Les inconditionnels y trouveront peut être à redire, mais il faut dire que quand l’interprète s’approprie avec une interprétation très personnelle d’une oeuvre, il n’y a rien à dire quand cela apporte quelque chose.

Même avant l’improvisation, dans l’exposé du thème, Enrico et Paolo prennent des libertés créatrices inédites.
Je suis un fan absolu de Chet et je pense posséder la quasi intégralité de sa discographie (J’ai été de nombreuses années trompettiste de jazz, le conservatoire de Strasbourg m’ayant viré par mes interprétations trop personnelles de Bach 😂🎼)

Je pense donc qu’ici, Chet n’est pas trahi, bien au contraire, mais ces deux lurons vont plus loin dans ce qui aurait sans doute été son chemin s’il n’était pas mort aussi jeune.

Respect donc, tant pis pour les Ayatollahs.

Les timbres des deux cuivres sont évidemment différents et le dialogue est d’autant plus riche, car même si l’image stéréophonique de l’orchestre est bien centrée, les deux compères dialoguent dans un gauche droite captivant. Avec ou sans sourdine. Où est Paolo, où est Enrico. Une belle partie de tennis jazzistique, dans une  ballade de contrepoints en accords.

Afin que vous ne soyez pas perdus dans cette écoute, il faut vous les identifier :

Enrico RAVA est centre gauche, Paolo FRESU centre droit et vous pourrez toujours savoir à qui vous avez à faire, même s’ils sont comme des jumeaux dans leurs interprétations.

D’entrée le « Doodlin » de Horace SILVER est un duo avec la trompette sans sourdine vs avec sourdine aluminium et sa personnalité.

Le jeu technique mais très doux de la trompette bouchée, fait place, après le solo de piano à la brillance du cuivre sans sourdine, mais avec un velouté qui représente bien le style de Chet.

Evidemment le très célèbre « My Funny Valentine » est une pure merveille. Car là les deux trompettistes entrent dans un jeu magnifique et entrelacent leurs lignes mélodiques avec une complicité et un brio remarquables. Et une fois de plus c’est le Chet que l’on croit entendre, mais ici avec une prise de son et une qualité qu’il n’a jamais eu aussi parfaite. L’esprit de Chet reste dans les improvisations et le contrechant d’une trompette avec l’autre est un vrai moment de jazz et d’improvisation. La discrétion de la rythmique et du piano sont comme une forme de respect pour la mélodie qui s’échappe de la trompette. Des sons francs aux sons déformés par le piston à demi enfoncé (typique Chet) et aux attaques pointues qui alternent avec une mélodique d’une grande douceur. Enfin une envolée dans les contre Ut, puis une retrouvaille des lignes mélodiques qui s’entremêlent avec un tel talent. Un régal ! Attention à la reprise du thème après les impros, c’est magique jusqu’au final Brothers in cool jazz. Enfin le balai sur la caisse claire et les dernières notes du piano.

Le plus romantique (ma préférée) est sans doute cette merveilleuse ballade de Sonny ROLLINS «  Doxy ». Le timbre cuivré de l’instrument nous emmène dans une valse romantique remise en solo par Stefano au piano avec des accents Bossa et des bascules majeur / mineur.

Le plus dur pendant les démonstrations c’est d’interrompre le fil de l’écoute de l’album en entier !

D’autant plus que tout mérite qu’on s’y arrête toute au long de l’album avec Stefano BOLLANI au piano, Roberto GATTO aux drums et Enzo PIETROPAOLI à la basse, avec des solos méritant l’attention. Écoutez là aussi la qualité de la prise de son sur la contrebasse, le pincement du doigt sur la corde est précis.

« Line for Lyons » de Gerry MULLIGAN présente dès l’intro un contrepoint intéressant entre les trompettes. Enrico (à gauche) prend son envol lyrique  dans l’impro, et c’est sans doute là que je reconnais le plus le timbre de Chet. Puis Paolo entre e jeu à droite reprenant plus que le timbre la technique mélodique du maître. C’est donc un exercice intéressant.

Magnifique conclusion de cet album avec « Donna » qui est le point d’orgue de la démonstration de complicité des deux artistes. A gauche Enrico, son clair et brillant, sans sourdine et à droite Paolo avec sa sourdine préférée (alu)

Le seul regret ? C’est le dernier morceau de ce remarquable album qui nous fait lever 4 fois (Etant en 45 RPM, il y a deux vinyles LP…)

Édité chez FONÉ dont Julius Cesare Ricci, un vrai dandy du son, ne laisse rien au hasard. Du choix des orchestres aux prises de son, finalement à la réalisation d’un support de qualité audiophile.

Existe en LP 45RPM, en SACD et en Reel to Reel !!!

Si le double vinyle est un peu cher (90 €), en revanche le SACD est presqu’aussi bon en ne coûte que 25 €.

La bande master (Reel to Reel) est inabordable pour le commun des mortels, 600€ la bobine et il y en a 2 … donc 1.200 € pour le Graal absolu.

Sur le site web de FONÉ https://foneshop.it/en/vinyl/496-shades-of-chet-rava-fresu-bollani-pietropaoli-gatto-2lp-45-rpm.htmlet également dans les 3 formats chez Vinyle 9 à Paris https://www.audiosoundmusic.com


4 – Eric CLAPTON « UNPLUGGED »

Différents formats et donc dès qu’on a le choix c’est le début de l’incertitude ..
On a le même âge et je le suis depuis toujours de concerts en LP, CD, DVD, BLU-RAY. Mon point de repère dans ce style de musique.

Commençons par mon plus vieux compagnon d’écoute :
« Tears from heaven » issu du double LP « UNPLUGGED » paru en 2013 chez REPRISE
Unplugged, donc guitare sèche, celle qui sonne comme un vrai instrument.
Je l’utilise pour les démonstrations depuis qu’il est sorti.
Que dire, tel ce concert et cet enregistrements sont parfaits ?

J’ai choisi ce titre car il est à la fois mélancolique et brillant et le pincement des cordes est d’un réalisme absolu.
L’instrument est mis en avant, lui en retrait avec une voix sombre et prenante.
Dès les premières mesures, les cordes de l’instrument s’expriment seules et vous entraînent dans une belle ballade.

Le vibrato sur certaines notes de la gratte sont du plus bel effet.
Arrive le reste de la formation en support, percussions, cuivres avec des notes tenues et amples et une parfaite cohésion avec la partie vocale.
Bien que pris en live, cet enregistrement révèle une présence studio grâce à un bon placement des micros.

Tout le disque parle de lui même c’est sublime, on n’a pas grand chose à commenter, c’est divin …

A noter, ce double vinyle existe aussi en version double CD de luxe et DVD, incluant une piste PCM AUDIO et une DTS ainsi que des bonus pour les fan (moi)


5 – Michel LEGRAND BIG BAND (CD)

Même si sa carrière de musicien de jazz a souvent été dépassée par sa renommée en musiques de films et en chanteur, l’orchestre est toujours resté à la première place de ses enregistrements.

Son atavisme « à la Basie » est partout et si l’on pense qu’il est doucereux dans les « Parapluies de Cherbourg », vous allez découvrir la vraie personnalité de Michel LEGRAND dans cet album. Un vrai jazzman, un excellent compositeur, un excellent pianiste, un excellent chef d’orchestre. Il a dû avoir un premier pris en classe d’harmonie au conservatoire, car son talent d’arrangeur couronne le tout.

Allez directement à la plage 2 de l’album

« I will wait for you », sur le CD LEGRAND BIG BAND et un crescendo impressionnant de cuivres comme seules les orchestrations du regretté Michel savait inventer. Les trombones basse puis le reste du pupitre des trombones, enfin tous le cuivres vous emmènent dans une ascension vertigineuse. Quand le pupitre des sax prend la suite on est dans du super mix Ellingnto / Basie. Il a pris le meilleur des deux et les a additionnés !

Ce CD est épuisé mais on le trouve facilement sur le web à des prix très raisonnables (entre 10 et 20 €)


6 – Winterreise de Franz SHUBERT par Peter MATTEI (SACD)

Avec une grand mère Allemande, je suis tomé dedans tout petit.
Les poèmes de SCHILLER et GOETHE, la musique de SCHUBERT et de WAGNER.
Mais les Lieder avaient un côté intime, la grand mère qui conte dans l’oreille du petit enfant.
Le « Roi des aulnes » me terrifiait, mais mettait le père au rang de héros, accompagné d’une musique aussi divine.

S’agissant des WINTERREISE, je les connaissais les lieder par coeur.

Mon premier enregistrement était celui édité par CLAVES avec Ernst Haeffliger (ténor) Jorg Dähler au pianoforte.
Le registre du basson de l’instrument était avec sa baguette entourée de papier.
Donc à chaque fois un sursaut, pensant que mon haut parleur était décentré !

Puis vinrent Hermann PREY et Dieter FISCHER DIESKAU pour les interprétations les plus légendaires.

Après ça, on pense que c’est fait, on ne verra plus rien pendant longtemps à ce niveau.

Erreur, voilà Peter MATTEI interprètant les lieder « WINTERREISE » de Franz SCHUBERT avec une force et une empathie exceptionnelle.
Un toucher de piano proche du livret, parfois hyper doux, mais capable de force dans les attaques.
Peut être un petit regret sur un faible écho parfois gênant dans les silences suivant les frappe du piano (es-ce la salle qui résonne ainsi ?)
Et ce n’est que magnifié par une prise de son et un mastering exceptionnels. DSD / SACD

« Am Brunnen steht ein Lindenbaum » est dans une interprétation proche de celle de Fischer Dieskau mais avec une présence devant soi du ténor et du piano, quand la frappe de la main gauche sur le piano intervient vigoureusement, l’instrument se révèle sans aucune coloration et avec une présence incroyable.

Mais c’est à la plage 7 «Aux dem flusse» que se révèlent le plus poignant de cet album.
La main droite et la gauche martellent ce lied et la voix prend une ampleur tragique qui s’intensifie dans le lied suivant «Rückblick». On retrouve dans cette interprétation les dimensions du Lied. Chaleureux et parfois inquiétant.

Cela me fait un bel exemple de l’émotion qui doit passer avec la musique.
Cette émotion que certains ingénieurs du son veulent ignorer car elle ne se mesure pas, ne se quantifie pas, donc n’existe pas ?

Faire souffler le chaud et le froid, la douceur et la force, comme dans la merveilleuse interprétation de « Frülingstraume » ou la joie et la jeunesse dans « Die Post » et ses élans de son coeur (Mein herz !).

Un nouveau SACD qui mérite votre attention

On le trouve à la FNAC à un prix tout à fait raisonnable.
J’en profite pour glisser une info : A la FNAC TERNES au rayon classique, il y a y deux excellents vendeurs et plus particulièrement l’un d’entre eux qui sait vraiment ce qu’est un SACD et ce qu’il apporte. De bon conseil d’ailleurs car sur un import japonais à 40€ il m’a trouvé un pressage français à 19,99 € (3e de Saint Saens par Kantorov)
Les coffrets vinyles des deux anciens cités plus haut sur le marché de l’occasion


7 – La 6e symphonie (Tragique) de Gustav MAHLER – Berliner Philharmoniker (CD Studio master)

Depuis que la Philharmonie de Paris a over ses portes, je ne manque quasiment aucun concert incluant une symphonie de MAHLER, car c’est mon compositeur préféré. Cela m’a aussi valu des voyages à Hamburg (petite soeur jumelle de Paris) et bien entendu à BERLIN.
On me dit parfois encore la 6e ?
Mais oui, c’est chaque fois la même oeuvre mais chaque fois un concert différent, car le chef fait comme il le sent et c’est chaque fois un double ravissement : Réécouter l’oeuvre de mon maître et découvrir ce qu’en a fait le chef et l’orchestre !

Nous voici avec ce double enregistrement à la Philharmonie de BERLIN, les 15 novembre  1987 et le 20 juin 2018.
C’est à ce dernier que je vous invite

Le premier mouvement de la 6e symphonie, un allegro particulièrement énergique, interprétée par le Berliner Philharmoniker de Berlin sous les direction de Simon RATTLE vous laissera assis.
Les coups d’archets répétés des cordes (Heftig aber markig)vous entraine avec vigueur dans cette 6e, certes moins connue que la 5e (Reprise dans la BOF du film de Visconti Mort à Venise), et ne vous lâchera pas jusqu’à la fin. 
Ma préférée de 10 symphonies de Gustav Mahler.

Ce qu’on remarquera à l’écoute c’est le nombre de cuivres (6 trompettes, 8 cors , 4 trombones dont un basse et un tuba et surtout un nombre rare de percussions : Grosse caisse, caisse claire, cymbales, deux timbales, tambourin, tam tam, différentes cloches, xylophone et plusieurs célesta.   Plus rare, un marteau et une verge.
Le coup de marteau final est unique (marquant le coup du destin) dans la 2e partie du final (Allegro energico succédant à l’allegro moderato)  , ne le manquez pas et verrez si le boomer de vos enceintes tient bien sa reproduction sans trainage.

Les masses orchestrales de ce long final vous propose de grands écarts dynamique et permettent de localiser avec précision les instruments dans l’orchestre. Bois, cordes et 2 harpes qui doivent parfaitement et distinctement émerger, jusqu’au plus infime pincement de la corde.

C’est un test de réalisme sonore et de positionnement précis dans la scène orchestrales.

Chacun à sa place et individuellement repérable les yeux fermés

Difficile de trouver ce coffret de 2 CD (lossless studio master)  avec l’enregistrement du concert du 20 juin 2018 et celle du 15 novembre 1987, car il est épuisé à Berlin.
Reste donc les occasions sur le net …

A noter que ce coffret inclut un code permettant de télécharger le fichier DSD en 24 bits / 192 kHz !


8 – La Passion selon Saint Jean – JS BACH par René Jacobs et l’Académie fur Alte musik de Berlin : SACD

Musique sacrée : C’est sans conteste la Passion selon Saint Jean de Jean-Sebastien Bach qui a ma totale adhésion, dans son interprétation par le Rias Kammerchor et die Akademie für Alte Musik de Berlin sous la baguette de René JACOBS.

Les récitatifs ont une présence impressionnante et les masses chorales et orchestrales sont puissantes et hyper définies. Pas le magma de certains enregistrements (la prise de son est très difficile), mais ici chaque voix est bien isolée bien positionnée et ne se laisse pas submerger. Dans lexxxxx le violoncelle est d’une présence absolue, on entend chaque attaque de l’archet avec acuité.

Ce formidable coffret édité par HARMONIA MUNDI comprend 2 SACD HiRes Audio DSD et un DVD

Tout est tellement sublime que les commentaires n’apporteraient rien de plus

A noter que ce coffret inclut un code permettant de télécharger le fichier DSD en 24 bits / 192 kHz !

 



9 – Chanson française : Michel JONASZ

 

Ce n’est vraiment pas récent, mais l’interprétation magistrale du titre « Le temps passé » par Michel JONASZ est tout à fait remarquable bien que ce soit un enregistrement en public.

La prise de son est remarquable, la voix est tout à fait juste et les basses sont amples, profondes et sèches.
Trop ?
Il y a un moment où l’intervention de l’ingénieur du son, en osmose avec l’artiste peut décider de la balance. Peut donner une présence prépondérante à un instrument. Ici notamment la guitare basse est à égalité avec la voix.
C’est leur décision, leur balance, donc on écoute leur interprétation, le respect de l’original c’est ça aussi ! Autant je suis en guerre contre les algorithmes de certaines enceintes qui défigurent ce que l’artiste à la console voulait nous livrer, autant ici, c’est ainsi qu’ils l’ont voulu

 


 

10 – Blues : Mighty Mo Rogers – REDNECK BLUES (CD)

Je n’ai jamais rien trouvé d’aussi prenant que la voix de Mighty Mo Rogers.
Et dans son interprétation de « The Antebellum soul shuffle » de l’album REDNECK BLUES, vous allez monter sur votre chaise.
Ne manquez pas l’intro (1e piste) avec les bruitages de grincements de porte et la voix off de Mighty, un vrai régal !

Une présence de la voix et des cordes puis une rythmique d’enfer vont vous faire monter le volume.
Passez un bon moment, vous allez vous manger tout le CD car ce rythme et cet orchestre sont addictifs

 

 

 


11 – Negro spirituals : The FAIRFIELD FOUR

The Fairfield four, ce sont 5 voix gospel qui sont une mécanique réglée au millimètre.

Le grave improbable du baryton fait vibrer les membranes c’est un peu surréaliste.

Pardonnez moi cette digression, oui je le reconnais, pour une fois, c’est un enregistrement un peu trop démonstratif (On craint qu’ils n’avalent leur micro tellement ils sont près de la capsule qui a dû s’en prendre un vieux coup).
Mais bon, c’est le dessert, vous me pardonnerez et même si votre chaine et moyennement bonne, avec ça vous la vendrez vite pour vous en acheter une meilleure.

Relativement facile à trouver d’occasion sur le net sur des sites comme DISCOGS.

 

 


12 – Carmen McRay – The great American Song Book _ Vinyle double LP ou CD

Attention, voilà une pépite !

En effet c’est une prise de son en concert public où vous allez vraiment trouver une ambiance. Avec un bon système, bien réglé, fermez les yeux vous êtes dans le public, entourés par la chaleur de ce concert les mille petits bruits qui font l’expérience de live.

Mais dès qu’elle prend le micro c’est magique de précision de présence.
L’image de la voix est bien au centre, vous l’imaginez bien devant vous, l’orchestre l’entoure de manière haptonomique, mais l’ambiance de la salle est toujours là.

C’est un des meilleurs tests pour vérifier le réalisme sonore dans le placement.

Si vous commencez, vous n’arrêterez pas car l’expérience que procure ce disque est incroyable.

La voix vous paraîtra parfois un peu trop devant, ne touchez à rien l’enregistrement est ainsi. Le micro est très près des lèvres, sans bonette ni filtre et les pops font partie du jeu.
Si vous avez la chance de trouver le vinyle (essayez Vinyle 9 à Paris ou sur les sites d’occasion comme DISCOGS), ce sera un de vos albums préférés, mail il faudra vous lever de votre fauteuil 4 fois.
La paresse à laquelle nous a habitué le CD en nous compressant ce chef d’oeuvre analogique en 16/44.1 est parfois confondante.


13 –  Piotr Illitch TCHAIKOWSY – 6e Symphonie – SACD multicouche Stereo et 5.1

Les enregistrements réalisés par le BERLINER PHILHARMONIKER sont toujours d’une qualité exceptionnelle de la prise de son au mastering et au pressage
Hélas un peu difficiles à trouver. Abonnez vous à la News Letter sur leur site, c’est le meilleur moyen d’être à l’affut de ce qui sort avant que ce ne soit épuisé. A la FNAC TERNES, ils en commandent et en stockent un peu aussi. Ce sont de raretés, mais c’est toujours superbe. Je vous recommande particulièrement le coffret de l’intégrale des symphonies de Gustav MAHLER.

 

 

Revenons à notre 6e de Tchaikowsky.
Sous la direction de Kirill PETRENKO, c’est bien entendu très énergique et dès les premières notes de l’adagio du 1er mvt, le son de la Philharmonie de Berlin est reconnaissable.
Ce premier mouvement vous plonge dans l’ambiance chaleureuse de cette belle salle, plus intimiste que la Philharmonie de Paris.
Les masses orchestrales sont équilibrées et à chaque fois que la partition laisse un des instruments émerger, il est parfaitement saisi dans le réalisme de son timbre et de sa dynamique.
D’ailleurs cet enregistrement, est un bon test de dynamique : Les écarts dynamiques entre les soli et les tutti sont des écarts dynamiques réels, tels que vous les percevez au concert.
Le lyrisme des envols de violons et alti du 2e mvt, « Allegro con grazia » vont vous donner des frissons.
Et le fameux final vous offrira un festival de masses orchestrales parfaitement conformes au ressenti du concert

A noter que ce coffret inclut un code permettant de télécharger le fichier DSD en 24 bits / 192 kHz !


14 – Melody GARDOT – Entre eux deux – Vinyle

Voilà une belle prise de son !
Outre les qualités ajoutées du talent et de l’interprétation de Mélody GARDOT, une communion parfaite avec son orchestre fait un album parfait.
C’est un test de présence pour une remarquable prise en studio.
Je recommande sans hésiter le vinyle, car au-delà du mastering, la qualité de la gravure est essentielle et ici la différence entre l’analogique pur du vinyle et le CD compressé et 16/44.1 est manifeste. La présence manifeste devient chaleureuse, la voix soyeuse, le piano réaliste et le grave de la contrebasse tellement plus réaliste et ample : C’est juste comme cela que sonne une contrebasse sur le vinyle. Pas comme sur le CD
Si d’aventure vous passez à la bulle acoustique de la FNAC FORUM (belle expérience que je vous recommande), vous rencontrerez peut être Denis CARIBEAUX l’ingénieur du son à qui nous devons cette belle prise. En effet il y est aussi parfois « ambassadeur QOBUZ », ce qui m’a permis d’écouter la très benne version Hi-Res de la plateforme.

 


15 – Eddy HARRIS – The Last concert – CD

Le dernier concert d’Eddy HARRIS c’est du miel pout les oreilles d’amateurs de big bands
Je ne suis pas arrivé à retrouver le LP, mais le CD est d’une très bonne qualité d’enregistrement et de mastering.
Dès la 1e piste, le « Sidewinder » de Lee Morgan donne le ton avec un crescendo de l’orchestre qui remplit l’espace à chaque mesure.
C’est un peu comme le LEGRAND JAZZ cité plus haut.

Ici, les cuivres sont rois et les timbres de chacun des instruments est parfaitement respecté.
Le « Moanin » de Bobby Timmons et le « Work Song » de Nat Adderleys sont autant d’hommages rendus par Eddy HARRIS à ses pairs, mais avec une interprétation puissante et équilibrée.

Ce CD de qualité nous est concocté par ACT, le célèbre label Allemand


16 – Alain CARON et Michel DONATO – BASSE contre BASSE – CD

Voilà un bien curieux album et il est vraisemblable que tout un CD avec juste deux contrebasses ne vous fasse pas précipiter pour l’acquérir…
A tort.

D’abord parce que Alain CARON et Michel DONATO sont certainement parmi les meilleurs contrebassistes français.
Ensuite parce que le répertoire est particulièrement bon car il rassemble tous les standards que nous connaissons tous, mais interprètes avec humour et infiniment de talent.

J’adore ce test pour cette excellente prise de son des cordes, tour à tour pincées ou frottées à l’archet et la résonnance de l’instrument qui remplit l’espace sonore.

 

 


17 – Gustav MAHLER – 5e Symphonie -Kirill KONDRASHIN – USSR LARGE SYMPHONIC ORCHESTRA – Vinyle Double LP

Voilà quelque chose d’intéressant et heureusement à nouveau disponible (FNAC), cet enregistrement historique de la célèbre 5e de MAHLER.

On pourrait craindre d’un enregistrement fait dans l’ancienne URSS que ce ne soit pas à la hauteur de nos ambitions audiophiles….
Mais pas du tout, les équipements de la radio TV de l’union soviétique étaient au top de l’époque.
Micros SCHOEPS ou NEUMANN, consoles, mastering étaient très avancés.
Quand à la gravure et est absolument parfaite !
Et l’essentiel c’est cette formidable interprétation sous la baguette de Kirill KONDRASHIN : C’est toute la force associée au lyrisme des grands chefs Russes.
Une 5e particulière martiale et le 1er trompette fait briller l’oeuvre dès les premières notes du premier mouvement. Les masses orchestrales parfaitement prises sont maitrisées et cohérentes.
C’est puissant et extrêmement convaincant de réalisme.

Il faut, pour être juste dans ce registre également citer le formidable coffret :

MAHLER TO THE POWER OF TWO (7 CD ADD Made in RUSSIA)

C’est donc un coffret de 7 CD avec les interprétations comparées de Kirill KONDRASHINà la tête du MOSCOW PHILHARMONIC ORCHESTRA et d’Alexander SLADKOVSKY à la tête du TARTARSTAN NATIONAL SYMPHONIC ORCHESTRA.

Enregistrements de 1967, 1969, 1974 et 2016

Il est très intéressant de sortir un peu de notre zone de confort et de tester d’autres interprétations, d’autres orchestres, d’autres prises de son que celles que nous connaissons. Et un bon équipement hifi sera une formidable occasion de tester cet « autre son »

 

 

Bien entendu, mon favori restera  dans mes démonstrations la version

Riccardo CHAILLY avec le Concertgebow d’Amsterdam – Vinyle DECCA

 

Chailly étant pour moi le plus justement MAHLERIEN des chefs actuels
Cette prise de son récente offre une écoute très proche du concert.

D’une intensité sans réserve

De l’intro martiale du TRAUERMARSH et ses cuivres au très lyrique 4e mouvement (BO du film Mort à Venise), une oasis spirituelle, déclaration d’amour de Gustav à Alma, l’esprit de Gustav MAHLER est là et c’est cela que vous devez ressentir et faire sortir des sillons noirs de ce vinyle parfait.

 

 

D’ailleurs il est intéressant de voir ce que le label Allemand ACCENTUS nous propose :
Les 9 symphonies de MAHLER en BLU-RAY en copopération avec la NHK et ARTE
Riccardo CHAILLY dirige ici le Gewand Haus de Leipzig.

C’est très intéressant, car non seulement l’enregistrement est excellent (une piste PCM pour nous les audiophiles à écouter en stéréo), mais surtout les prises de vues qui focalisent successivement les instruments lors de leur intervention.
En dehors du concert, le meilleur moyen de tester la véracité de la reproduction des timbres, le réalisme parfait du concert !

 

 

 


18 – Nicky PAROTT : Auntum Leaves – Vinyle 180g VENUS RECORDS

Je n’ai jamais été déçu par un vinyle du label VENUS RECORDS.
C’est un label audiophile, c’est fabriqué avec soin au Japon, allez-y les yeux fermés, même si c’est un peu cher, c’est indiscutable.
Facile à trouver chez VINYLE 9 ou sur le site AUDIO SOUND MUSIC (Abonnez-vous)
Nicky PAROTT a fait une petite dizaine d’albums, tous de grande qualité, tant par le répertoire, l’interprétation, le mixage, le mastering et les excellentes gravures japonaises.

Souvent des ballades et des thèmes connus des répertoires de Cole Porter ou autres grands maitres du genre

L’interprétation d' »Autumn Leaves » vous donne un bon test de spécialisation : La voix bien au centre, l’orchestre dans la scène sonore assez large, pas de gauche droite

La voix est juste (excellent micro) sans agressivité et l’orchestre est équilibré. Belle scène sonore, timbres exacts, ambiance studio parfaitement retranscrite.

C’est du zéro défaut !

19 – Le REQUIEM de Giuseppe VERDI – Vinyle 

Le voici mon préféré :

Depuis quelques années que la Philharmonie de Paris a ouvert ses portes, il y a deux choses que je ne manque jamais : Les symphonies de MAHLER et le Requiem de VERDI. A chaque fois une interprétation différente, donc à chaque fois une nouvelle découverte, car en effet chaque interprétation est tellement personnelle et l’appropriation de l’oeuvre par un chef ou un autre change tout.

C’est un peu pareil pour les enregistrements, VINYLES ou SACD, je crois que je les ai à peu près tous.
Le premier m’a été offert par mon oncle avec cette dédicace : A mon neveu, pour qu’il découvre dans cette oeuvre le bonheur…
Il faut dire que la distribution était exceptionnelle

Article en coure de rédaction  …..je reviens 


A suivre …. A bientôt sur cette page !


Quel est mon système de référence pour ces écoutes ?

Au fil des années, je pense avoir atteint le Graal avec un système de haut niveau élaboré autour d’enceintes électrostatiques, pour moi la seule façon de retrouver le réalisme sonore de la voix, des instruments, de l’orchestre et ce en live ou en studio.
Mais c’est aussi une écoute qui ne pardonne rien !
J’ai néanmoins d’autres systèmes, plus raisonnables qui me permettent d’effectuer les mêmes comparatifs de sources et de supports différents.

Voilà en détail :

 

1 – Mon système de référence :

  • Enceintes MARTIN LOGAN QUEST (1991)
  • Câblage REAL CABLE CHAMBORD
  • Amplificateur de puissance MUSICAL FIDELITY NuVista (alim séparées)
  • Préamplificateur MUSICAL FIDELITY NuVista (alim séparées) PRE / PASS
  • Platine vinyle EAT MAJOR C, cellule Jo5
  • Lecteur SACD MAGNETAR 900
  • Lecteur réseau EVERSOLO AMP6

2 – Mon petit système :

  • Enceintes ATOHM GT 1
  • Ampli ANTHEM 740
  • Platine PRO JECT Début Carbon
  • Cellule ORTOFON Blue
  • Lecteur SACD MARANTZ 

3 – Mon système basique : 

  • Enceintes TRIANGLE ALTAIR
  • Câble MONSTER MC 500
  • Amplificateur de puissance ADVANCE
  • Préamplificateur ADVANCE
  • Platine PROJECT X B2
  • Lecteur CD/ Streamer ADVANCE X9
  • Lecteur SACD MAGNETAR 900
  • Lecteur réseau EVERSOLO AMP6

4 – Mon système audiophile vintage : 

  • Enceintes ROGERS LS3/5a Studio 3
  • 2 Subwoofer SYMMETRY (Equipement DAHLQUIST)
  • Câble MONSTER MC 500
  • Filtre actif NAKAMICHI 
  • Préamplificateur CARVER C 4000
  • 2 blocs Amplificateurs mono CARVER Silver Seven T hybrides (médium aigu)
  • Amplificateur MosFet ONKYO MC (grave)
  • Platine KENWOOD KD 700
  • Cellule DYNAVECTOR Red
  • Lecteur CD PIONEER PD 7
  • Lecteur SACD OPPO

5 – Mon système home cinéma : 

  • 7 Enceintes JBL Synthesis 
  • 4 Enceintes KLIPSCH (Dolby Atmos)
  • Subwoofer FOCAL 1000
  • Préamplificateur processeur ANTHEM MRX 740
  • Ampli Processeur DENON AVC À 1 (3 voies avant)
  • Amplis ANTHEM  (voies latérales et arrières)
  • Ampli DENON (Atmos)
  • Lecteur blu-ray OPPO
  • APPLE TV 4K
  • Vidéo projecteur SONY Laser XW 5000ES
  • Écran 4m base LUMENE 

 

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